La clé

Certains se demanderont pourquoi toujours parler d'Histoire, de Seconde guerre mondiale, de Shoah, pourquoi revenir sur des sujets anciens qui ne peuvent que nous causer du tort alors que le présent est infiniment plus important. En conséquence, sur ce thème, ou bien les "nôtres" gardent une généreuse distance de sécurité, ou bien ils adoptent la terminologie de l'adversaire en fustigeant le "facho", optant de la sorte pour une attitude censée les disculper de la moindre accointance avec l'extrême droite dans laquelle on voudrait à tort les parquer. Le réac post moderne, un brin dandy, ne veut surtout pas être confondu avec le SA embrigadé ou le skin bas du front. Malheureusement, on se doit de reconnaître qu'aucune des deux méthodes ne fonctionne. Le seul fait de refuser le mariage pour tous, de vouloir limiter l'immigration, de voter Le Pen, de souhaiter que les banlieues soient sécurisées, d'être contre l'Union Européenne, de critiquer les élus, de se demander pourquoi certains groupes sont surreprésentés dans les médias ou le showbizz, de chercher à comprendre comment les Roms font pour vivre, de trouver anormal que les Francs-maçons fassent passer leur sens de la solidarité avant les lois, de ne pas aimer l'art moderne, de préférer le cassoulet au zébu sauce coco, de douter de la version officielle du 11 septembre ou je ne sais quoi d'autre, conduit aujourd'hui par un chemin plus ou moins direct à Hitler et finalement à la Shoah. Plus efficace que la reductio ad hitlerum la reductio ad shoam clôt instantanément la conversation et voue le suspect aux gémonies pour longtemps. Quant à ceux des "nôtres" qui traitent les autres de "fachos" pour faire bonne figure et fustigent les brutes de l'extrême-droite pensant donner le change ils ne font en fait que contribuer à entretenir la mythologie funeste de l'adversaire sur le danger de la toujours renaissante bête immonde à laquelle ils seront de toute manière assimilés. Toute tentative pour chercher une solution de sauvetage pour notre pays est assimilée à de la xénophobie et à du racisme qui, comme chacun sait, mènent invariablement au génocide des minorités. D'ailleurs, on peut se demander comment on peut vouloir défendre une culture qui a produit le crime des crimes. D'où l'hypertrophie actuelle de la Mémoire ; peu importe la misère d'aujourd'hui, la seule chose qui compte est une certaine souffrance passée et de ne pas revenir aux heures les plus sombres de notre histoire, à l'horreur absolue, au massacre sans précédent et sans comparaison. Le reste, tout le reste, est secondaire. L'allusion à la Shoah c'est la tête de la Méduse moderne, elle bloque la réflexion, terrifie et pétrifie de façon quasi magique ; résultat d'un endoctrinement de tous les instants, de la peur de la justice et de la mort sociale. Il ne faut pas chercher ailleurs, c'est inutile, la seule clé est là et verrouille notre avenir. Et c'est pour cette raison que nous ne pouvons pas gagner démocratiquement. Et toute cette machinerie pour quel but, se demanderont certains ? Pour que s'accomplisse le Grand mélange, suprême dessein de nos maîtres, immense tartufferie délétère qui broiera les hommes après avoir détruit les nations mais présentée comme l'état ultime de l'humanité. Sous couvert de libération de l'individu, le système ne se fera que plus oppressif avec la bénédiction des éternels idiots utiles qui ne comprendront pas pourquoi les lendemains ne chantent toujours pas.

Pépiements (6)

Invitez chez vous un repris de justice violent, insultez-le copieusement, laissez-le dans le salon et allez vous coucher sans fermer la porte de votre chambre à clé. C'est globalement la situation en France actuellement.

Précisions

SFR - qui a englobé Neuf Télécom qui l'avait fait avec Club-internet qui l'avait fait avec Oréka auquel je m'étais abonné à l'origine - me propose un changement obligatoire avec des avantages à la clé si je veux rester avec eux. Je donne mon accord, mais seulement je vais avoir une coupure de réseau à une date indéterminée pendant une durée de quelques heures à quelques jours. Me voilà prévenu.

J'ai des doutes

Dans le tram, je lis un journal distribué gratuitement à la station histoire de me mettre au courant des actualités du week-end. Nous avons droit à une explosion devant une église chrétienne au Pakistan et une attaque dans un centre commercial à Nairobi avec leurs dizaines de morts et de blessés à la clé. J'ai beau savoir que l'Islam est une religion pacifique, tolérante et globalement sympatoche, et que ce qui menace le plus le "vivre ensemble" c'est l'islamophobie, il m'arrive d'avoir des doutes.

 

Complot

Chercher le complot ne revient-il pas le plus souvent à nier la réalité ? […] Retrouver du sens à tout prix en raccrochant les faits historiques à un fil directeur unique, un fil directeur qui fournit à l’opinion publique une clé de décryptage d’un événement paraissant absurde ? Un fil directeur qui rassure parce qu’il explique le chaos.

François Pernot

Qui a vraiment tué Henri IV ?

Complot

"Chercher le complot ne revient-il pas le plus souvent à nier la réalité ? […] Retrouver du sens à tout prix en raccrochant les faits historiques à un fil directeur unique, un fil directeur qui fournit à l’opinion publique une clé de décryptage d’un événement paraissant absurde ? Un fil directeur qui rassure parce qu’il explique le chaos."

François Pernot

Qui a vraiment tué Henri IV ? in l'article de Wikipédia Assassinat d'Henri IV

Samaritains

Samaritains de Julien Menanteau

« Les Samaritains sont à un moment clé de leur histoire. Tiraillés entre Tel-Aviv et Naplouse, la communauté qui ne compte plus que 756 individus est dans l’obligation de se réinventer. Seul détenteur de la double nationalité israélo-palestinienne, ce peuple millénaire affiche en effet le taux de consanguinité le plus élevé de l'humanité. Face à cette impasse génétique et politique, une poignée de Samaritains part aujourd’hui à la recherche d'épouses étrangères tandis qu’une autre s’improvise médiateur. L’enjeu : survivre et trouver sa place… »

 

Namasté

Il y a quelques jours une jeune femme d'une vingtaine d'années frappe chez moi et me demande si je peux lui ouvrir le portail du parking de la résidence car elle ne trouve plus sa clé et doit se rendre à un rendez-vous en voiture. Je n'y vois aucun inconvénient d'autant plus que j'en profiterai pour aller chercher un sac oublié dans la mienne, et que la demandeuse est polie et jolie. Alors que je suis à mon véhicule elle recule avec le sien et, arrivée à ma hauteur, baisse la vitre et me remercie de nouveau, cette fois-ci en joignant les mains et en inclinant la tête. Mince, c'est quoi cette façon de plus en plus commune de remercier ou de saluer !

Les urnes (2)

Zemmour président, je n'y ai jamais réellement cru, mais Zemmour au second tour - avec à la clé un score funeste pour Marine Le Pen - je l'avais espéré, je l'avoue. En fait, ma question était : Zemmour, combien de divisions ? Le constat a été assez brutal, les Français qui ne veulent pas mourir préfèrent tenter leur chance avec cette espèce de RPR version années 70 qu'est devenu le RN plutôt qu'avec le polémiste patriote et islamophobe. L'épidémie, la guerre, l'inflation, les crises qui pointent leurs vilains museaux leur ont fait préférer les valeurs qu'ils pensent sures : Le Pen ou le président en place ; toujours cette frilosité, cette tiédeur qui nous conduira à l'abattoir. Zemmour, quelques régiments et je ne suis même pas certain qu'ils resteront longtemps mobilisés.

Les hussards bariolés du mondialisme

 

12 years a slave de Steve McQueen sort le 22 janvier prochain. Ce film conte la dramatique histoire d'un Noir américain libre qui sera enlevé et réduit en esclavage pendant 12 années. Je ne sous-estime pas le malheur de cet homme et ne présume en rien de la qualité de l'oeuvre mais pourquoi diable un site a-t-il été créé pour l'occasion avec dossier pédagogique à télécharger et proposition d'avant première à la clé pour les enseignants ? Parce que c'est de l'histoire. Oui, mais alors pourquoi trouvons-nous seulement ce genre de site quand il s'agit de Shoah, de racisme ou de sciences bobo comme l'inénarrable Ao ? Parce qu'il correspond au programme scolaire, et c'est tout le problème d'une Éducation nationale consacrée à la valorisation de l'autre et au dénigrement de l'Occidental avec toutes les caricatures et les approximations, tous les amalgames et les mensonges que l'on peut imaginer.